Dans une conférence publique qu’il a lui-même animée samedi dernier à l’université de dedougou sous le thème « la voie africaine du développement : l’économie communautaire par l’Actionnariat Populaire », le Pr Laurent Bado a proposé au gouvernement, l’adoption d’une loi qui sanctionne à la hauteur, les gestionnaires financiers de ce projet qui s’adonnent aux vols des biens du contribuable.
Il s’agit de la mise en œuvre de « la peine de mort », pour que ces délinquants financiers soient sanctionnés à la hauteur et servir d’exemples aux autres. « Puisque c’est le peuple qui se sacrifie, il faut sevire en cas de malversations financière. Pour ça, je propose la peine de mort », a-t-il déclaré.
Le Pr Laurent Bado a également précisé que « tous les Burkinabè doivent souscrire obligatoirement à l’actionnariat populaire ». A en croire l’intellectuel, l’actionnariat communautaire est l’inspiration du modèle africain, fondé sur la solidarité, l’entre-aide mutuel.
Ce modèle africain est basé sur la propriété collective au profit du groupe. C’est un modèle de développement de nos ancêtres où tout le groupe travaille dans le champ collectif ou champ familial. Et les produits de ce champ collectif répondaient aux besoins vitaux de tout le monde.
Donc l’actionnariat communautaire qui est à l’image de ce modèle africain implique la participation obligatoire de tous les Burkinabè. Par conséquent pour créer des entreprises coopératives qui vont générer une économie communautaire, il faut la participation de tous les Burkinabè. infoduburkina.net
